“Je ne t’ai pas aimé, mais je te veux en paix, tu m’entends papa ? Comment te dire ? Comment te dire sans douleur : je me vois en toi?
Je peux regarder mon reflet. Je veux que mon enfance redevienne silence. »
Un jeune homme visite son enfance, une enfance volée auprès d’un père dont « le silence effrayant, un silence qui émane de (sa) bouche entrouverte comme celle d’un prédateur face à sa proie s’oppose à la volubilité indécente d’une mère atteinte de « bovarysme ». Malgré la peur de ce qu’il porte en lui, il tente de pardonner, de recoller les morceaux…