D’après l’œuvre de William Shakespeare Le Songe d’une nuit d’été
Mise en scène et dramaturgie : Jacques Martial
Adaptation : Nicole Aubry,
D’après la traduction de Françoise Morvan et d’André Markowicz
Spectacle en français et en saramaka sur-titré
Traduction en saramaka : Kwantie Kwadjani
THEÂTRE
De l’ignorance des autres…
N’existe, pour les athéniens d’Un songe d’une nuit d’été, que ce qu’ils croient connaître du monde. Ainsi, la forêt, pour eux, est juste un paysage, un territoire dont ils pensent qu’ils le gouvernent mais dont nous découvrons qu’ils ignorent tout. Et particulièrement, que cette forêt est peuplée d’êtres qui y vivent selon d’autres lois et d’autres règles que celles d’Athènes. C’est du moins ce que nous dit Shakespeare…
Et c’est justement la capacité d’aveuglement des humains qui m’a toujours « fasciné » dans cette pièce. […]
Le metteur en scène
Pour Jacques Martial, les spécificités de l’École Kokolampoe et de ses élèves permettent d’aborder la question de l’altérité et de la différence : aveuglement des humains, ignorance des autres… Il met en scène, en plateau partagé, les comédiens du TEK et ceux de l’ENSATT et s’appuie sur les langues bushinengués pour donner de l’authenticité et ainsi sortir de l’adaptation habituelle que connaît cette œuvre.
Si les artisans et bien entendu les athéniens allaient s’exprimer dans la langue de Shakespeare que nous connaissons le mieux, c’est-à-dire le français – les elfes, eux, s’exprimeraient dans une vraie langue de peuples de la forêt. Et, tant pis pour les gens fatigués, mais nous la sur-titrerions.
Le metteur en scène
LA PIÈCE
Des artisans, comédiens amateurs, répètent leur pièce de théâtre dans une forêt non loin de la ville. Ils ont été choisis pour animer les festivités de noces fastueuses qui auront lieu quatre jours plus tard dans la cité voisine. Il s’agit d’un mariage arrangé entre deux jeunes nobles, Hermia et Démétrius… Mais Hermia aime Lysandre et Démétrius est aimé par Héléna !
La forêt est peuplée d’esprits aux pouvoirs magiques : le roi Obéron et la reine Titania qui se disputent un jeune page sans parvenir à trouver un accord, le cortège des elfes et des fées, suite fidèle du roi et de la reine, et un lutin très farceur au service d’Obéron, Puck.
Obéron va tout mettre en œuvre pour arriver à ses fins et obtenir de Titania le jeune page tant convoité. Grâce à ses pouvoirs extraordinaires et avec l’aide de Puck, il va aussi tenter de réunir les amoureux selon les penchants de leurs cœurs enflammés. Mais rien ne se passera comme prévu dans cette forêt ensorcelée.
La distribution
Collaboratrice artistique : Ewlyne Guillaume
Costumes : Antonin Boyot-Gellibert assisté de Léa Magnien
Lumières : Frédéric Dugied
Avec la complicité de Nicole Aubry