Deux bonnes, deux sœurs : Solange et Claire, travaillent pour Madame. Elles entretiennent avec elle une relation très ambigüe ; elles portent à l’occasion de jeux de rôles cruels, les robes de leur patronne. Par vengeance, elles dénoncent l’amant de Madame à la police et enfin, elles tentent d’empoisonner Madame avec sa tisane de tilleul…
J’ai voulu explorer au travers de ce texte l’énigme du non-être. Les deux sœurs souffrent de la maladie de l’être. Ni hommes, ni femmes : des monstres, elles étouffent d’aliénation : elles n’existent que pour et par autrui, elles sont réduites à l’état d’objet
Ewlyne Guillaume
La distribution
Les bonnes : Solange par Kimmy Amiemba, Claire par Mirmonde Fleuzin
Madame en alternance : Mario Kwadjani ou Augustin Debeaux
Création scénographique : Pierre Mêlé
Création lumière : Frédéric Dugied
Stagiaires : les élèves du TEK